Et le fleuve coulait comme les sentiments qui naquirent, une nuit, près de la cathédrale. Sous les toits, sous les combles, nous ouvrîmes le bal, celui des sensations et des embrasements. Tu défis, lentement, mon kimono de soie, déroulas mes cheveux, tamisas la lumière. Le parfum du désir envoûta l'atmosphère. La tièdeur de ta peau apprivoisa mes doigts. Un veilleur, dans le froid, agitait son fanal,.les portes du destin calfeutraient leurs secrets. Sous le vieux pont de bois, l'eau vivace courait. L'horloge du beffroi égrenait ses pétales. Tu tremblais, mon amour, d'émotion, pas de froid. Tu venais, repartais, ainsi qu'un korrigan, comme la vague bleue, un matin de printemps, comme le rayon vert, un petit feu de bois. Nous susurrions tout bas, laissions venir les mots, certains débordements, dans nos coeurs en émoi. Nous ne regrettions pas le kimono de soie. Sur lit coquelicot, fleurissaient des pavots. Etonnés du courant nous emmenant là-bas, vers des rivages chauds et des cieux lumineux, nous chuchotions sans fin quand, soudain, dans tes yeux, une larme frissonna, une algue se noya. Le fleuve coulait comme les sentiments qui naquirent, une nuit, près de la cathédrale. Sous les toits, sous les combles, nous ouvrîmes le bal, celui des sensations et des embrasements. Le fleuve coulait comme les sentiments qui naquirent, une nuit, près de la cathédrale. Sous les toits, sous les combles, nous ouvrîmes le bal, celui des sensations et des embrasements.tu défis, lentement, mon kimono de soie, déroulas mes cheveux, tamisas la lumière. Le parfum du désir envoûta l'atmosphère. La tièdeur de ta peau apprivoisa mes doigts. Un veilleur, dans le froid, agitait son fanal. Les portes du destin calfeutraient leurs secrets. Sous le vieux pont de bois, l'eau vivace courait. L'horloge du beffroi égrenait ses pétales. Tu tremblais, mon amour, d'émotion, pas de froid.tu venais, repartais, ainsi qu'un korrigan, comme la vague bleue, un matin de printemps, comme le rayon vert, un petit feu de bois. Nous susurrions tout bas, laissions venir les mots, chauds et des cieux lumineux, nous chuchotions sans fin quand, soudain, dans tes yeux, Une larme frissonna, une algue se noya. Le fleuve coulait comme les sentiments qui naquirent, une nuit, près de la cathédrale. Sous les toits, sous les combles, nous ouvrîmes le bal, celui des sensations et des embrasements...
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C'est une autruche qui voit pas clair. Elle a toujours Son gros derrière. En l'air, elle est nunuche, elle a l'air bête, elle met toujours sa petite tête. Sous terre, l'autruche triche, elle ne voit pas, tous les caniches quand ils aboient. Mais c'est normal, bien sûr il y a pas de caniche Où elle habite, je me suis trompé d'endroit. Ou d'animal, c'est une autruche, un peu zinzin elle a encore son arrière train. En l'air elle est nunuche à l'air d'un cake, elle met encore, le bout de son bec. Sous terre, l'autruche triche Elle ne voit pas toutes les biches au fond des bois, mais c'est normal, bien sûr il y a pas de bois, où elle habite, je me suis trompé, d'endroit. Ou d'animal...
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LA CONSCIENCE Il s'agit d'oublier Puis de se rappeler D'oublier encore Quitter le vu Pour voir vraiment tracer son fil d'or De devenir en être Trajectoire instable Comme une flèche Sans pointe et sans plume . Sur ces chemins taciturnes Aux traces effacées Il y a trop d'enfance Ou pas assez et le temps alors Le temps intransigeant qui file à toute allure Vers l'horizon miroir La seconde illusoire et l'aiguille des siècles Les étés pourrissants Les longs hivers rongés par l'ardeur d'un autre âge Les printemps embourbés dans l'ordre un peu trop sage À penser cette vie plutôt que de la vivre Les fragrances rancies du flacon de l'absence. Pour pister les raisons du passé d'un futur Morte-saison du souvenir et de l'oubli Que d'heures trépassées à craindre à désirer Les automnes pressés des fruits toujours trop verts Tout cet or perdu. Le temps Vous pourrez le rattraper Nous avait-on dit La mort c'est pour plus tard Mais le temps toujours Est en retard d'une éternité. Alors Alors rien La grâce seule A une longueur d'avance sur le regret. Les nuages naviguent Avec le vent d'Ouest Sur une mer bleue Le ciel est impassible Comme l'écoute. La pensée est trop lente Pour saisir sur le vif La beauté du monde et pendant ce temps Le soleil continue Sa ronde sans escale Sans se soucier Du feu consumé Qui n'a pas d'histoire. La pensée suprême Est toujours impersonnelle et paradoxale Son koan est une éclipse brève et légère Bulle évanescente éclatant sous son propre poids .Devant la marée montante de l'évidence Tous nos rêves d'écume fondent dans le sable L'art se défige et vole en éclats d'ignorance Et nos puzzles savants se déclinent en fables. Dans la toile sacrée d'un ventre qui jubile Du plus petit des dénominateurs communs Un être arachnéen tout en douceur savoure. L'expansion-contraction du grand corps-univers . Le regard d'un bébé innocente le monde C'est le tien qui survit dardant sous les décombres, depuis l'apocalypse d'un temps linéaire Aucune métaphore n'a pu conjurer La sphère expansive de l'émerveillement Présence mère veilleuse irradiant les choses exaltant formes et couleurs. Sensations et sonorités, ho ! clair pressentiment de se confondre en toi qui vibre au c½ur de tous nos mondes et toi mon cher lecteur ô lecteur dérouté, quel regard percera jusqu'au bulbe du voir à contre-courant de tes perceptions, pose-toi la question amarescente et joyeuse, pour qu'elle s'enracine dans le rien du Soi Sans formuler sans circonscrire sans conclure. Le prodige n'est pas qu'au sein des galaxies. L'esprit ou la conscience un jour soit apparu. Sempiternel mensonge ou inversion du sens tel un conte anodin aux effets ravageants, le miracle sans nom est pure apostasie. L'univers au contraire émerge en ta conscience, savoure ainsi chaque évènement de ta vie Non pas comme une créature assujettie Mais comme un créateur ébaubi par son ½uvre Et souviens-toi le monde commence aujourd'hui qui suis-je, dépose la question dans l'alambic du c½ur, chaque jour chaque nuit dans le chaudron du doute au milieu des pensées écharde interstitielle incisant le prodige, dans le cercle sans centre aux rayons de lumière, aiguise la question comme un mantra sincère, qui suis-je, c'est elle qui concentre. Le sésame de l'être et l'art de l'éclosion L'inconcevable est dit la transfiguration Est proche il faut la vivre avant que le vertige N'altère l'alchimie de l'interpellation Qui suis-je me déflore et défige mes sages La question me rend vierge et submerge la page Blanche des réponses l'ordre est corrompu puis-je. Jusqu'où ira le verbe tentaculaire, pour enserrer dans sa rage grimpante. Le tronc de l'indicible Avant de capituler en silence. Combien de fois faut-il plisser une émotion Pour contenir la bénédiction des larmes et se rapprocher du disparaître. La déplier ensuite pour faire le tour de la terre Avec le cordon des renaissances. Jusqu'où est-il possible d'apprendre à déceler, le souffle d'un être ou le poids d'une pensée, puisque tout est rythme, anticiper le creux dans la crête, sentir l'espace à partir du contour. Ouïr la vibration de la lumière, avant qu'elle n'atteigne la rétine et se décline en couleurs Puis-je devancer dans ton regard Ton ventre qui se noue ou ta soif qui affleure. Sur le chemin du retour seul l'amour transfigure La nuit impassible En laquelle tout se manifeste et se dissout, veille silencieusement en arrière-plan, en attente de rien. Au seuil de tous les possibles et apprécie tout ce qui en elle s'éclaire. Me pencherai-je un instant, au-dessus de l'herbe matinale, pour contempler ces loupes d'eau brillantes, avant que ne s'évapore, la rosée du monde et avec elle. Un milliard de miroirs, plus éphémères encore, qu'une vie d'Homme. Que de fragments, que de totalités, que de mondes, que de reflets...
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M'envoler pour l'extrême Orient, vers l'Asie jouer au timonier, que nenni je suis un casanier. Trop épris des rites d'Occident , aimer l'imaginer en rêveries, lire les vieux récits sur les pages, jaunies la revoir en images Je ne retrouverai ni fumeries, de jadis ni les champs de pavots, ni le temps avec ses mandarins. Que je vis en insensé dévot, mon Levant a égaré son âme, langoureuse appréciée des marins. Aberrant serait que je m'en pâme. Asie la mystérieuse, Asie la lointaine, difficile de ne pas se perdre en ton regard. Une autre civilisation, d'autres coutumes autant d'incompréhensions qui se perdent dans un monde inconnu, pourtant très ancien. Pays de référence pour les arts multiples, tu nous montres le chemin des connaissances. Asie, je te vois, Asie je te cherche, Asie je sais jamais je ne trouverai, jamais je ne comprendrai. Asie la mystérieuse, Asie la lointaine, aujourd'hui, mon c½ur est avec toi. Au japon, la ville actuelle d'Hiroshima, reconstruite sur les cendres du bombardement atomique de la seconde guerre mondiale, attire des militants pour la paix et le désarmement nucléaire venus du monde entier. La ville abrite un mémorial pour la paix et un musée incontournable témoignant de ce triste évènement. La ville au passé douloureux s'est reconstruite sur les cendres du bombardement atomique de la seconde guerre mondiale. Elle attire aujourd'hui des militants pour la paix et le désarmement nucléaire venus du monde entier. Toutefois, un voyage à Hiroshima est aussi l'occasion de découvrir la capitale d'une région côtière industrialisée, une ville dynamique dont les habitants confiants mentionnent rarement la bombe. Une ville au patrimoine incontestable, du château d'Hiroshima au musée des arts, en passant par une cuisine unique dont la vedette incontestable est l'okonomiyaki. C'est également la ville du saké, moderne et animée, qui se dévoile à nous lors d'un voyage à Hiroshima ...
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Bel astre voyageur, hôte qui nous arrives, des profondeurs du ciel et qu'on n'attendait pas, où vas-tu ? Quel dessein pousse vers nous tes pas ? Toi qui vogues au large en cette mer sans rives, sur ta route, aussi loin que ton regard atteint, n'as-tu vu comme ici que douleurs et misères ? Dans ces mondes épars, dis ! avons-nous des frères ? T'ont-ils chargé pour nous de leur salut lointain ? Ah ! quand tu reviendras, peut-être de la terre l'homme aura disparu. Du fond de ce séjourssi son ½il ne doit pas contempler ton retour, si ce globe épuisé s'est éteint solitaire, dans l'espace infini poursuivant ton chemin, du moins jette au passage, astre errant et rapide, un regard de pitié sur le théâtre vide de tant de maux soufferts et du labeur humain. Dans tout l'enivrement d'un orgueil sans mesure, ébloui des lueurs de ton esprit borné, homme, tu m'as crié : « Repose-toi, Nature ! Ton ½uvre est close : je suis né ! » Quoi ! lorsqu'elle a l'espace et le temps devant elle, quand la matière est là sous son doigt créateur, elle s'arrêterait, l'ouvrière immortelle, dans l'ivresse de son labeur? Et c'est toi qui serais mes limites dernières ? L'atome humain pourrait entraver mon essor ? C'est à cet abrégé de toutes les misères qu'aurait tendu mon long effort ? Non, tu n'es pas mon but, non, tu n'es pas ma borne à te franchir déjà je songe en te créant ; Je ne viens pas du fond de l'éternité morne. Pour n'aboutir qu'à ton néant. Ne me vois-tu donc pas, sans fatigue et sans trêve, remplir l'immensité des ½uvres de mes mains ? Vers un terme inconnu, mon espoir et mon rêve, m'élancer par mille chemins, appelant, tour à tour patiente ou pressée et jusqu'en mes écarts poursuivant mon dessein, à la forme, à la vie et même à la pensée la matière éparse en mon sein ? J'aspire ! C'est mon cri, fatal, irrésistible. Pour créer l'univers je n'eus qu'à le jeter ; L'atome s'en émut dans sa sphère invisible, l'astre se mit à graviter. L'éternel mouvement n'est que l'élan des choses vers l'idéal sacré qu'entrevoit mon désir ; Dans le cours ascendant de mes métamorphoses, je le poursuis sans le saisir ; Je le demande aux cieux, à l'onde, à l'air fluide, aux éléments confus, aux soleils éclatants ; S'il m'échappe ou résiste à mon étreinte avide, je le prendrai des mains du temps. Quand j'entasse à la fois naissances, funérailles, quand je crée ou détruis avec acharnement, que fais-je donc, sinon préparer mes entrailles pour ce suprême enfantement ? Point d'arrêt à mes pas, point de trêve à ma tâche ! Toujours recommencer et toujours repartir. Mais je n'engendre pas sans fin et sans relâche pour le plaisir d'anéantir. J'ai déjà trop longtemps fait ½uvre de marâtre, J'ai trop enseveli, j'ai trop exterminé, moi qui ne suis au fond que la mère idolâtre d'un seul enfant qui n'est pas né. Quand donc pourrai-je enfin, émue et palpitante, après tant de travaux et tant d'essais ingrats, à ce fils de mes v½ux et de ma longue attente ouvrir éperdument les bras ? De toute éternité, certitude sublime ! Il est conçu ; mes flancs l'ont senti s'agiter. L'amour qui couve en moi, l'amour que je comprime n'attend que Lui pour éclater. Qu'il apparaisse au jour, et, nourrice en délire, je laisse dans mon sein ses regards pénétrer. Mais un voile te cache. Eh bien ! je le déchire : Me découvrir c'est me livrer. Surprise dans ses jeux, la force est asservie. Il met les Lois au joug. A sa voix, à son gré, découvertes enfin, les sources de la vie vont épancher leur flot sacré. Dans son élan superbe Il t'échappe, ô matière ! Fatalité, sa main rompt tes anneaux d'airain ! Et je verrai planer dans sa propre lumière un être libre et souverain. Où serez-vous alors, vous qui venez de naître, ou qui naîtrez encore, ô multitude, essaim, qui, saisis tout à coup du vertige de l'être, sortiez en foule de mon sein ? Dans la mort, dans l'oubli. Sous leurs vagues obscures les âges vous auront confondus et roulés, ayant fait un berceau pour les races futures de vos limons accumulés. Toi-même qui te crois la couronne et le faîte du monument divin qui n'est point achevé, homme, qui n'es au fond que l'ébauche imparfaite du chef-d'½uvre que j'ai rêvé, à ton tour, à ton heure, if faut que tu périsses. Ah ! ton orgueil a beau s'indigner et souffrir, tu ne seras jamais dans mes mains créatrices que de l'argile à repétrir...
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